Adorables Amourables

Les Garçons dans les Vestiaires.

J’aime beaucoup apercevoir les Garçons dans les Vestiaires. Cette multitude de corps différents. De toutes les couleurs. De grands. De petits. De gros. De fins. De secs. De musclés. De poilus. Ou non.

J’aime beaucoup cette diversité dans les corps. D’apprécier sur les uns ce que je qualifie d’imperfections chez moi.

J’ai parfois l’impression de les observer comme je regarde des paysages. Sans arrières pensées. Avec beaucoup d’admiration et d’amour.

Je trouve que c’est beau un garçon.

Le Garçon aux Pieds Nus

Est-ce que tu me dirais “oui” à nouveau ?

Après avoir découvert que cela faisait presque 16 ans que j’étais avec Kévin Bacon, l’un de mes collègues m’a demandé.

Est-ce qu’aujourd’hui, tu lui redirais “oui” ? Est-ce que si vous vous rencontriez aujourd’hui, vous seriez ensemble ?

J’ai répondu “Encore plus”. Je crois que si je le croisais, je me retournerais mille fois dans la rue pour le regarder. Je n’imagine pas un endroit où nous ne sommes pas ensemble. Ni même une époque.

Mon collègue m’a alors demandé. Et Lui ? Qu’est-ce qu’il répondrait ?

J’ai souri et pensé à sa réponse. J’ai visualisé un bus, dans lequel auraient pris place Vieillesse, Poids et Calvitie. Me percutant à vive allure.

Et j’ai dit.

Non.

Microblogging Éternel

microblogging • tu dates !

“Tu dates !”.

Il voulait dire “ça fait longtemps !”. Mais on a pratiquement vingt-ans d’écart. Et plus les mêmes expressions. Alors, je l’ai regardé avec de grands yeux bien ronds. Comme s’il venait de parler une autre langue.

C’est effrayant. De se dire que malgré tous mes efforts pour ne pas avoir quarante ans comme mon Père avait eu 40 ans à son époque. Je deviens quand même une vieille personne.

Le Garçon aux Pieds Nus

Résolutions.

Dans ma liste de résolutions pour la nouvelle année…

  1. arrêter de compter les marches
  2. réduire mon temps d’écran sur mon téléphone
  3. bloguer plus régulièrement

Il me sera difficile, voire quasi impossible, de limiter certains de mes “rituels”. Décomposer des mots lorsque je monte les marches, quand je ne les compte pas, par exemple, me semble un projet ambitieux pour cette année.

Mon désamour des réseaux sociaux, ma haine du scrolling et ma volonté de récupérer du temps pour moi m’ont permis de réduire mon temps d’écran. Je n’étais pas bien haut si j’en crois les compteurs de mes collègues ou amis. Mais c’était déjà trop pour moi. 3h40 en moyenne par semaine les yeux sur mon téléphone, c’est plus que ce que j’accepte de donner pour du vent en 2025.

Depuis plusieurs années maintenant, j’observe l’évolution morbide des réseaux sociaux et leur impact négatif sur les gens. Les uns y laissant leur santé mentale, les autres perdant leur humanité et bienveillance derrière leurs écrans. Je ne veux plus en faire partie.

J’ai fini par complètement quitter Twitter une année après l’avoir mis en veille. Et j’ignore encore ce que je compte faire de Meta. Je me suis remis à bloguer de mon côté. Sans audience ni regards. Juste pour moi dans un premier temps.

Et je souhaite le faire davantage cette année. Les bulles que sont les réseaux sociaux explosent et s’effondrent. Et j’espère que les blogs redeviendront une source d’expression personnelle et des espaces de bienveillance.

Enfin. Grande absente de mes résolutions. Exprimer mes sentiments et accepter d’être vulnérable. Je ne peux rien promettre, mais je m’y emploie.

Psithurisme Nostalgique

Sur le Quai.

En faisant le ménage sur mon twitter abandonné, je suis tombé sur ce tweet.

Je m’en souviens. Et je peux même retourner sur ce quai. À cet instant précis. En 2009. Le 3 mai 2009.

Je rentrais de l’aéroport. J’étais parti quelques jours à Barcelone pour souffler après une rupture. J’avais beaucoup pleuré dans l’avion.

Et il était là. Sur le quai d’en face. Par le plus grand des hasards. Je n’avais répondu à aucun de ses messages. Il m’avait fait mal lui aussi et je lui en voulais tout autant qu’à celui qui m’avait brisé le cœur. Voire même plus encore.

J’avais beaucoup pensé à lui. Et quand je l’ai vu. Sur ce quai de la 13. À une heure de pointe. J’ai baissé le regard et j’ai pleuré. Quand j’ai relevé la tête, il avait disparu dans la foule.

Et j’ai pensé qu’il m’avait abandonné une nouvelle fois.

Mais il est arrivé devant moi, sur mon quai. Et je lui ai dit ce que je ressentais alors. “Quelque chose s’est brisé entre nous”. Comme s’il avait été placé là juste pour que je puisse lui dire tout ce que j’avais sur et dans le cœur.

Après un moment, chacun de nous a pris son métro.

Malgré nos efforts, nous n’avons jamais réussi à recoller les morceaux.
J’aimais beaucoup ce garçon.