
Beaucoup d’enseignements et de développement personnel dans ce livre qu’une amie m’a offert à son retour de voyage.
Problème.
Je déteste les livres de développement personnel.
Journal de Bord Éternel
Beaucoup d’enseignements et de développement personnel dans ce livre qu’une amie m’a offert à son retour de voyage.
Problème.
Je déteste les livres de développement personnel.
J’aime beaucoup apercevoir les Garçons dans les Vestiaires. Cette multitude de corps différents. De toutes les couleurs. De grands. De petits. De gros. De fins. De secs. De musclés. De poilus. Ou non.
J’aime beaucoup cette diversité dans les corps. D’apprécier sur les uns ce que je qualifie d’imperfections chez moi.
J’ai parfois l’impression de les observer comme je regarde des paysages. Sans arrières pensées. Avec beaucoup d’admiration et d’amour.
Je trouve que c’est beau un garçon.
Après avoir découvert que cela faisait presque 16 ans que j’étais avec Kévin Bacon, l’un de mes collègues m’a demandé.
Est-ce qu’aujourd’hui, tu lui redirais “oui” ? Est-ce que si vous vous rencontriez aujourd’hui, vous seriez ensemble ?
J’ai répondu “Encore plus”. Je crois que si je le croisais, je me retournerais mille fois dans la rue pour le regarder. Je n’imagine pas un endroit où nous ne sommes pas ensemble. Ni même une époque.
Mon collègue m’a alors demandé. Et Lui ? Qu’est-ce qu’il répondrait ?
J’ai souri et pensé à sa réponse. J’ai visualisé un bus, dans lequel auraient pris place Vieillesse, Poids et Calvitie. Me percutant à vive allure.
Et j’ai dit.
– Non.
“Tu dates !”.
Il voulait dire “ça fait longtemps !”. Mais on a pratiquement vingt-ans d’écart. Et plus les mêmes expressions. Alors, je l’ai regardé avec de grands yeux bien ronds. Comme s’il venait de parler une autre langue.
C’est effrayant. De se dire que malgré tous mes efforts pour ne pas avoir quarante ans comme mon Père avait eu 40 ans à son époque. Je deviens quand même une vieille personne.
J’aurais tellement aimé que cette histoire née entre deux hommes dans l’Égypte des années 80 me transporte complètement. Mais contrairement à ce que le résumé laissait penser, ce n’était pas le sujet principal.
Je n’y ai hélas pas cru.
Cette histoire d’une fille qui quitte la ville et progressivement sa vie pour s’isoler dans une maison seule à la campagne et y planter des arbres, a forcément trouvé un écho en moi. ♡
Dans ma liste de résolutions pour la nouvelle année…
Il me sera difficile, voire quasi impossible, de limiter certains de mes “rituels”. Décomposer des mots lorsque je monte les marches, quand je ne les compte pas, par exemple, me semble un projet ambitieux pour cette année.
Mon désamour des réseaux sociaux, ma haine du scrolling et ma volonté de récupérer du temps pour moi m’ont permis de réduire mon temps d’écran. Je n’étais pas bien haut si j’en crois les compteurs de mes collègues ou amis. Mais c’était déjà trop pour moi. 3h40 en moyenne par semaine les yeux sur mon téléphone, c’est plus que ce que j’accepte de donner pour du vent en 2025.
Depuis plusieurs années maintenant, j’observe l’évolution morbide des réseaux sociaux et leur impact négatif sur les gens. Les uns y laissant leur santé mentale, les autres perdant leur humanité et bienveillance derrière leurs écrans. Je ne veux plus en faire partie.
J’ai fini par complètement quitter Twitter une année après l’avoir mis en veille. Et j’ignore encore ce que je compte faire de Meta. Je me suis remis à bloguer de mon côté. Sans audience ni regards. Juste pour moi dans un premier temps.
Et je souhaite le faire davantage cette année. Les bulles que sont les réseaux sociaux explosent et s’effondrent. Et j’espère que les blogs redeviendront une source d’expression personnelle et des espaces de bienveillance.
Enfin. Grande absente de mes résolutions. Exprimer mes sentiments et accepter d’être vulnérable. Je ne peux rien promettre, mais je m’y emploie.